Conclusion générale

D'après nos analyses ciblées et nos recherches, nous pouvons constater que Boris Vian, Janis Joplin, et Manu Chao sont sous une certaine forme des humanistes, car ils placent leur espoir en l'homme afin qu'il participe à l'évolution pour un monde meilleur. Les Sex Pistols, eux, sont des artistes engagés à leur manière, ils sont anarchistes mais s'engagent tout de même dans des causes qu'ils défendent ou dénoncent.

On peut dire alors que la chanson engagée dans son aspect global est une forme d'humanisme dans la mesure où elle veut non seulement diffuser aux hommes un droit de s'indigner, mais aussi rendre l'homme plus attentif au monde qui l'entoure en le valorisant en tant qu'acteur d'un meilleur avenir pour l'humanité.

Ils dénoncent l'abus de pouvoir, de la même façon que les humanistes dénonçaient la stupidité de la guerre au 15e siècle et mettaient en valeur la capacité de l'homme à apprendre, comprendre et avancer de manière juste.

On retrouve aussi cette facette de l'humanisme chez les Sex Pistols malgré leur « enragement », car quand on analyse de près l'anarchie, croire que l'homme peut être capable de se détacher d'une société où il est né, et réfuter complètement ce que la société offre à l'individu, c'est une façon de croire en l'autogestion de l'homme et à sa capacité à pouvoir recréer un monde : ce qui veut étroitement dire qu'il y a une totalité du monde en l'homme, que l'homme est un abrégé de tout.

Dans tous les cas, l'auteur engagé met en valeur l'homme et lui fait porter une responsabilité en le sensibilisant à participer pour faire changer le monde ou bien se détacher complètement et pouvoir s'autogérer.

Le fait d'écouter une chanson engagée nous entraine à nous renseigner sur les autres thèmes abordés dans la même chanson et donc à élargir ces connaissances cultuelles personnelles.

Le sens d'une chansons engagée peut donc refléter une envie de monde meilleur, mais peut aussi refléter le rejet total et catégorique de toute forme de pouvoir quel qu'il soit.